Sur fond d’écologie, la course aux voitures électriques est lancée depuis des années et tout le monde (ou presque) veut sa part du gâteau. Alors que l’on commence déjà à taxer le kilomètre pour ce genre de véhicule dans une poignée de pays, notamment en Europe, les consommateurs continuent de porter un vif intérêt à ce genre de modèle. Des voitures électriques ou hybrides qui font faire des économies sur le long terme et soulagent la planète. Les constructeurs de leur côté luttent pour se faire une place sur le marché, largement inondé par les entreprises chinoises. Mais une marque bien de chez nous, Renault, pourrait bien tout bousculer.

Une nouvelle stratégie payante pour Renault ?

Les voitures électriques et hybrides, c’est bien, mais les prix s’envolent très rapidement. Dans l’optique du projet Ampère, qui vise à réduire le coût total des véhicules électriques, Renault a décidé de revoir sa stratégie et sa production. Le constructeur aurait même trouvé une solution. Renault aurait ainsi prévu d’utiliser des batteries LFP (Lithium, Fer, Phosphate) au lieu des batteries NMC (Nickel, Manganèse, Cobalt) actuelles. Ce procédé lui permettrait de faire des économies sur la production d’environ 40 % et donc de baisser le prix final de sa prochaine voiture électrique. Cerise sur le gâteau, il construirait les fameuses batteries en Europe. Une « révolution durable » selon François Provost, CEO du groupe, qui compte redéfinir chaque étape du processus afin de diriger la marque vers une ambition résolument européenne.

Une Twingo électrique à prix abordable pour 2026 ?

La prochaine voiture à profiter de ce changement de stratégie de Renault serait la nouvelle Twingo électrique. Un choix malin, la Twingo étant l’un des modèles les plus vendus de l’histoire de la marque. Ce nouveau bolide, normalement prévu pour 2026, devrait donc viser un prix de départ aux alentours de 17 000 euros, en s’assurant de rester sous la barre des 20 000 euros. Autrement dit, un prix agressif et attractif en concurrence directe avec le marché chinois et sa BYD Dolphin par exemple. Une citadine abordable qui ouvrira les portes de l’électrique à un plus large public, tout en permettant à l’Europe de prendre une place sur le marché jusqu’ici largement dominé par la Chine, et de la consolider une bonne fois pour toutes.